Dans le rétroviseur…
La publicité a envahi le paysage, les panneaux sont partout aux abords des villes et des villages, et c'est moche. On ne voit plus rien, aveuglés par le trop plein de messages de toutes sortes. C'est comme ça on supporte !
La désuétude des publicités peintes sur les murs des maisons individuelles prend du coup tout son charme. Cela me transporte pour ma part dans l'enfance… en voiture. De la nationale, la 7, la 12, les enfants au fond de la 404 beige métallisé, pas attachés, malades, les parents fumant encore allégrement devant ; Peter (stuyvesant) et sièges en cuir, mélange détonant. Promesse de vacances, plage, cousins, petite maison sur les dunes où chaque été tout le monde se retrouvait…
Ces murs peints qui, à chaque carrefour nous offraient un Cinzano multicolore (ou un saint-Raphaël ! ) n'existent pratiquement plus. Encore un pan de l'enfance qui tombe ! C'est ça grandir ? Vieillir ?