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Rosee matinale
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21 octobre 2007

Travailler plus… ou quand on veut bien de vous…

                              OU GAGNER MOINS…

work_copie
Si vous avez suivi mes dernières aventures, j'ai travaillé, puis j'ai arrêté
(enfin ce sont mes contrats qui s'arrêtent !) puis j'ai retravaillé, puis j'ai re-arrêté (enfin ce sont…)
.
Bref ma vie se passe ainsi depuis un certain licenciement (que je ne digérai finalement qu'il n'y a pas si longtemps). De maquettiste en PAO, je suis devenue tour à tour serveuse, crêpière (heureuse de l'être, mais pas faite pour ça), plongeuse (difficile moment pour beaucoup de raisons), secrétaire médicale (en ces ! !), puis j'ai trouvé ce poste de photocompositeur dans une grande entreprise de la PQR, ensuite j'ai quand même alterné avec 2 mois en trésorerie générale (là c'est édifiant, un post entier n'y suffirait pas ; se référer à la poste ci-dessous ! !), et d'autres contrats pas très réjouissants…
Heureusement que cette grande entreprise m'a fait travailler beaucoup pendant ces sept années, en me respectant, respectant mon travail, ma personnalité, j'ai retrouvé là un plaisir de travailler dans mon métier, avec des horaires qui me vont très bien
(15-22h) et tant que je n'ai rien trouvé de définitif et qu'ils me rappelleront, j'y courrai. En septembre dernier, quand je me suis arrêtée (enfin c'est mon contrat…etc.), j'ai subi de plein fouet une grand incertitude de l'avenir, un grand vide, une grande inconnue… Qu'allais-je trouver ? Où allais-je aller frapper ? Je trouve donc ce poste d'exécuteur en PAO au bout de trois semaines de doute, de solitude, d'angoisse… Un autre doute se pointe malgré tout (arrgh…). Ferai-je l'affaire ? Embauchée le vendredi pour commencer le lundi sans avoir rencontré personne que l'agent intérim au téléphone (pour négocier un salaire décent), je commence donc, rencontre une équipe sympathique, des gens attentionnés (peut-être beaucoup d'apparence pour certains… mais partout…). Mon travail consiste à préparer des fichiers sur Macintosh pour qu'ensuite mes collègues les travaillent sur des logiciels spéciaux sur PC, bref tout se déroule normalement jusqu'au moment où… et ben… je n'ai plus rien à faire ! ! Et cela dès le 4 ou 5e jour ! ! Au bout de quelques temps, entre deux rares mails, je commence vraiment à m'emm… dans cette entreprise. Chacun vaque et moi… Je demande alors à ma jeune et dynamique supérieure si je peux donner un coup de main à droite à gauche, (sur le PC non car elles travaillent sur des logiciels particuliers que je ne connais pas du tout et pour lesquels elles ont été formées longtemps). Et c'est là que je commence à archiver des plaques d'imprimeries, archiver des dossiers terminés. Ensuite je suis également allée travailler dans l'atelier (filmer des bobines de stickers, coller des étiquettes, remplir et porter des cartons), j'ai trouvé ça assez agréable finalement d'aller à droite à gauche.
On me dit ensuite que mon contrat se poursuit jusqu'au 26
(méfiante, malgré moi, je me dis en moi-même ok, mais il va falloir que j'aie plus de boulot au Mac…). Les jours se suivent avec ce rythme des différents boulots en fonction des besoins à droite à gauche… Puis vendredi 19 au matin, ce même responsable m'annonce que mon contrat se termine… le soir même, oh non pas à cause de moi, mais parce que la baisse de régime l'impose (mais qu'il garde mes coordonnées, gna gna gna … bilan très positif… gna gna gna…) !
Je ne l'avais pas réalisé mais finalement j'étais soulagée car venir au travail tous les jours, en sachant qu'à une certaine heure de la journée, vous allez être embarrassée parce que rien à faire et qu'en face on sera embarrassé parce que rien à vous donner à faire, c'est en effet plus sage de mettre un terme à ce genre de jeu. Je ne l'ai pas très bien vécu.
Ce que j'aurais préféré, c'est qu'il renouvelle de semaine en semaine, ainsi je n'aurais pas été prise de cours ce vendredi. Malgré la gentillesse des gens dans cette entreprise, je trouve que je n'ai pas été respectée ni valorisée. Le côté très négatif de l'affaire est pécunier, car trois semaines ≠ quatre semaines
(on fait vite le calcul) ! !
Heureusement que ma grande entreprise préférée m'a rappelée pour quelques jours en novembre… Ça va me requinquer ! Il était temps ! Je vais retrouver des collègues, des copains, des amies !
Et puis… ça pourrait être pire, je pourrais être au chômage.

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Commentaires
C
C'est bien tu peux le faire grâce à ton amoureux qui travaille… Ça viendra ! Bientôt tu sais on avait dit que tu serais connue internationalement ;o)
M
Dur, dur !! Après un licenciement douloureux, j'ai créé ma petite entreprise pour, entre autres, ne plus dépendre "d'eux". Mais je ne gagne pas suffisamment pour me payer. Cruel dilemme. La liberté a un prix. Mais c'est meilleur pour le moral que de vivre le chômage...
F
Bon courage. Rien de plus à te dire. Pas agréable comme situation. Bon courage.<br /> <br /> Amicalement
C
Remarques ton loyer en deux c'est eut-être le mien en entier ! :o)
S
comme je te comprends : je suis "intermittente"... et c'est un peu comme ça que je travaille. aujourd'hui il n'y a qu'une seule entreprise qui me fait travailler de façon "régulière"... mais j'ai la chance de ne pas avoir d'enfants à charge et de vivre avec mon compagnon. un loyer divisé en deux, c'est plus lèger... surtout à Paris
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