ça jette un froid
Ben voilà, ça y est il fait froid. Très froid. Et c’est de nouveau le branle-bas de combat. Tout le monde en parle dans les infos. Les services sociaux sont débordés. Les bénévoles savent que nombreux seront laissés pour compte dans une rue glacée et hostile. Certains n’ont même plus leurs toiles de tente et abris de fortune installés dans les bois, puisqu’ils ont été délogés manu militari la semaine dernière. Et comme un écho au précédent, je crie d’alarme.
Car dans les salons politiques où affaires, transactions et occupations diverses d’élections et de futur, les beaux parleurs s’en foutent.
Des gens mourront dans la rue encore cette année, faute de soins ou même chez eux faute d’attention, ou dans leur voiture faute d’argent. Décidément, rien ne changera. Et la mort d’hommes sans importance, transparents, malheureux, fragilisés, détruits n’intéresse pas. La dinde sera grasse cette année encore, les enfants trop gâtés, les gaspillages grandioses. Oui je fais vieux con je sais. Ce qui a changé depuis une vingtaine d'années, c'est la lassitude. La redondance du problème en occulte l'urgence.
Les gens ne veulent pas entendre que d’autres à côté d’eux auraient besoin… de tellement. Surtout quand il s’agit d’une part de ce qu’ils ont, eux. Mais finalement, une info annonçant le froid, ça touche qui ??? Pour la plupart des gens c’est qu’une histoire de météo...
Sans transition : Haïti : le choléra poursuit son chemin meurtrier, encore un record battu pour l'immobilier... et enfin la bourse, jetons un oeil sur les valeurs qui nous intéressent… bla bla.