Qui dit quoi sur qui ?
On se croirait dans une cour d'école. Qui a dit quoi, sans avoir vraiment dit… Oui peut-être il a dit ça mais je n'ai rien entendu… assumant encore moins ce qu'ils ont entendu, que ce qu'ils ont dit…
Quand on dit quelque chose de pas très sympa, voire pire, sur quelqu'un il faut savoir s'excuser, se confondre en excuse même parfois. Mais on n'a normalement besoin de personne pour ça. Et si l'on est pas fier de soi et bien on assume. Même si c'est difficile.
Exit Ségolène. Inutile. Pas besoin. C'est pire, parce qu'en politique c'est encore plus puéril. Des repas privés, qui ne le sont pas ; des bruits de couloir (ou de chiottes). Il y a toujours un (salaud de) journaliste qui traîne une oreille, ou un concurrent (gauche ou droite) qui rapporte des propos douteux… Cela me rappelle la candidate à Sarcelles (une avocate de TF1, ha !) qui avait parlé des Noirs et des Arabes dans un langage assez cru et rattrapée par ses dires quelque temps après.
Le problème n'est pas là. Le problème est la retenue. Quand on est un élu on se doit à la retenue. On ne critique son voisin qu'ouvertement ; pas derrière un paravent, surtout quand on n'est pas sûr de l'effet que l'on fait soi-même sur les autres et qu'à part dans son lit, il y aura toujours des oreilles qui traîneront.
Notre président aurait besoin d'un miroir permanent, d'une caméra sans arrêt à son épaule comme de Maximy (bon on ne veut pas qu'il vienne dormir chez nous, certes…), qui lui pique son ego qui se dégonflerait comme une baudruche et qu'il s'analyse lui-même et se voit et se dise "Houla là je me calme, j'arrête, je ne dis rien." Mais où sont ses soi-disant conseillers en communication. Trop sûr de lui Sarkozy ? Penses-tu !